L’origine sociale des élèves
Conformément aux fiches d’enquêtes sociales, 77% des élèves viennent des villages environnants distants de bayakh d’au moins 4 Km.
En effet Bayakh étant un village nodal, polarise les villages que sont Kayar, Bambylor, Mbirdiame, situés à 10km ; Mbissaw, Keur Moussa, Thor, et Diender situés à 8 Km ; Thieudème, Ndame Lô, Diender Guej, Keur Guilaye, Keur Matar Gueye, Keur Abdou Ndoye situés à 7Km ; Khar Yalla, Mbawane, Gorom II situés à 5 Km ; et enfin Ndiare Tidiane, Darou Ndiar, Keur Séga, situés à 4Km ... Au total, les élèves proviennent de 19 villages périphériques en plus de Bayakh.
Ainsi le lycée polarise tous ces villages sur un rayon de 10 à 12 Km sur les axes, Kilomètre 50 à Kayar et de Bambylor à Thiaye (route des Niayes).
L’influence du lycée de Bayakh s’étend ainsi en plus de la communauté rurale de Diender, sur celles de Keur Moussa et de Sangalkam et la commune de Kayar.
En effet Bayakh étant un village nodal, polarise les villages que sont Kayar, Bambylor, Mbirdiame, situés à 10km ; Mbissaw, Keur Moussa, Thor, et Diender situés à 8 Km ; Thieudème, Ndame Lô, Diender Guej, Keur Guilaye, Keur Matar Gueye, Keur Abdou Ndoye situés à 7Km ; Khar Yalla, Mbawane, Gorom II situés à 5 Km ; et enfin Ndiare Tidiane, Darou Ndiar, Keur Séga, situés à 4Km ... Au total, les élèves proviennent de 19 villages périphériques en plus de Bayakh.
Ainsi le lycée polarise tous ces villages sur un rayon de 10 à 12 Km sur les axes, Kilomètre 50 à Kayar et de Bambylor à Thiaye (route des Niayes).
L’influence du lycée de Bayakh s’étend ainsi en plus de la communauté rurale de Diender, sur celles de Keur Moussa et de Sangalkam et la commune de Kayar.

La situation socio-économique des parents
La situation professionnelle
Les résultats de l’enquête confirment la vocation agricole par excellence des Niayes avec de grands centres économiques comme Kayar pour la pêche et keur Abdou Ndoye pour le maraîchage.
A cela s’ajoutent l’arboriculture fruitière, l’aviculture et l’embouche bovine sous le contrôle de citadins appelés « paysans du dimanche ». La zone est aussi investie par le grand capital comme Versen dont la vocation est surtout d’exploiter des légumes vers l’Union Européenne.
Tableau 1 : Répartition des pères de famille actifs par secteur d’activités (2008/2009)
Ainsi sur les 638 fiches exploitées, 334 parents d’élèves interviennent dans le secteur primaire comme l’agriculture, la pêche et à un degré moindre dans l’élevage soit 52,3 %.
Le secteur secondaire est très peu présent dans la zone si ce n’est que quelques rares ouvriers intervenant à Taïba – ICS, une société des phosphates à 30km. En revanche, le dynamisme du secteur primaire conjugué à la position stratégique de Bayakh, dans une zone de convergence de chemins économiques très fréquentés et de la proximité de Dakar, a comme corollaire dans cette zone, la tertiairisation des activités économiques.
On relève la floraison de plusieurs corps de métiers comme ceux des chauffeurs (58), des mécaniciens, menuisiers (métalliques et ébénistes), de peintres, alliés nécessaires du secteur du transport. 94 parents d’élèves interviennent dans le commerce, confirmant également la tradition mercantiliste des populations dont une vingtaine sont à l’extérieur (7). L’expansion urbaine surtout à Bayakh et l’essor des mouvements associatifs des femmes, organisés et très solidaires, expliquent le dynamisme des métiers comme la maçonnerie et l’artisanat de confection (tailleurs) qui concernent 86 parents d’élèves.
Enfin une trentaine d’enseignants et une vingtaine de militaires et paramilitaires (gendarmes, agents des eaux et forêts) ont leurs progénitures au lycée de Bayakh.
Quant aux parentes d’élèves, 452 d’entre elles (71%) sont des femmes de foyer. 163 femmes (soit 25%) travaillent surtout dans le commerce et dans la restauration à la gare routière de Bayakh, de Kayar et dans les différents marchés de Keur Abdou Ndoye, de Rufisque, de Thiaroye ou de Dakar. 4% seulement des mères de famille sont des intellectuelles intervenant comme infirmières, secrétaires et surtout comme enseignantes.
Tableau 2 : Répartition des mères en fonction de leur activité (2008/2009)
A cela s’ajoutent l’arboriculture fruitière, l’aviculture et l’embouche bovine sous le contrôle de citadins appelés « paysans du dimanche ». La zone est aussi investie par le grand capital comme Versen dont la vocation est surtout d’exploiter des légumes vers l’Union Européenne.

Tableau 1 : Répartition des pères de famille actifs par secteur d’activités (2008/2009)

Ainsi sur les 638 fiches exploitées, 334 parents d’élèves interviennent dans le secteur primaire comme l’agriculture, la pêche et à un degré moindre dans l’élevage soit 52,3 %.
Le secteur secondaire est très peu présent dans la zone si ce n’est que quelques rares ouvriers intervenant à Taïba – ICS, une société des phosphates à 30km. En revanche, le dynamisme du secteur primaire conjugué à la position stratégique de Bayakh, dans une zone de convergence de chemins économiques très fréquentés et de la proximité de Dakar, a comme corollaire dans cette zone, la tertiairisation des activités économiques.
On relève la floraison de plusieurs corps de métiers comme ceux des chauffeurs (58), des mécaniciens, menuisiers (métalliques et ébénistes), de peintres, alliés nécessaires du secteur du transport. 94 parents d’élèves interviennent dans le commerce, confirmant également la tradition mercantiliste des populations dont une vingtaine sont à l’extérieur (7). L’expansion urbaine surtout à Bayakh et l’essor des mouvements associatifs des femmes, organisés et très solidaires, expliquent le dynamisme des métiers comme la maçonnerie et l’artisanat de confection (tailleurs) qui concernent 86 parents d’élèves.
Enfin une trentaine d’enseignants et une vingtaine de militaires et paramilitaires (gendarmes, agents des eaux et forêts) ont leurs progénitures au lycée de Bayakh.
Quant aux parentes d’élèves, 452 d’entre elles (71%) sont des femmes de foyer. 163 femmes (soit 25%) travaillent surtout dans le commerce et dans la restauration à la gare routière de Bayakh, de Kayar et dans les différents marchés de Keur Abdou Ndoye, de Rufisque, de Thiaroye ou de Dakar. 4% seulement des mères de famille sont des intellectuelles intervenant comme infirmières, secrétaires et surtout comme enseignantes.
Tableau 2 : Répartition des mères en fonction de leur activité (2008/2009)

- 7
- L’Italie est la destination principale (15 personnes), 1 en Espagne, 1 en Belgique, 1 aux Etats-Unis et 2 en Afrique (Guinée Bissau et Gabon).

La situation matrimoniale
Les parents d’élèves sont en majorité des adultes (-moins de 60ans) soit 86% et des polygames (361 soit 56%). les polygames se retrouvent à la fois chez les musulmans et chrétiens, idem chez les paysans et les fonctionnaires (8).
Tableau 3 : Répartition par Age des pères (2008/2009)
Malgré tout, la stabilité des ménages semble être de rigueur. Rares sont les divorcés (13) et ont tendance à se remarier (11). Ainsi le nombre d’enfants en charge est élevé : 9 enfants/père de famille (polygames et monogames confondus) et 6enfants /mère de famille.
Tous sont propriétaires de leurs maisons à l’exception de 9 locataires et 4 qui sont hébergés. Tous les parents d’élèves s’activent sauf un qui est comptable de profession.
- 8
- Le record, c’est avec un habitant de Beer avec 10 femmes. On retient également cet enseignant avec 6 femmes ou encore ce chrétien avec 5 femmes et 37 enfants.
Tableau 3 : Répartition par Age des pères (2008/2009)

Malgré tout, la stabilité des ménages semble être de rigueur. Rares sont les divorcés (13) et ont tendance à se remarier (11). Ainsi le nombre d’enfants en charge est élevé : 9 enfants/père de famille (polygames et monogames confondus) et 6enfants /mère de famille.


Tous sont propriétaires de leurs maisons à l’exception de 9 locataires et 4 qui sont hébergés. Tous les parents d’élèves s’activent sauf un qui est comptable de profession.
